Comment distinguer vos contenus grâce à AIDA

Une méthode en 4 actes

 

Si je vous parle d’Aïda, ce n’est pour vous chanter la romance contrariée de la belle esclave éthiopienne avec son officier égyptien … On parlera opéra une autre fois. L’autre point commun avec l’œuvre de Verdi de cet acronyme, qui se réfère ici à une méthode bien connue des publicitaires pour être remarqué, est son déroulement en 4 actes.

En ces temps d’infobésité où des centaines de milliers de contenus tentent d’attirer notre attention il est plus que nécessaire de savoir « faire la différence ». Et ça passe par la forme comme par le fond.

  • ACTE I : Attirer l’attention de vos contacts, prospects et lecteurs par une accroche, un format, un titre ou style inattendu ;
  • ACTE II : Susciter l’Intérêt de vos lecteurs en les interpellant pour qu’ils se reconnaissent dans vos propos ;
  • ACTE III : Provoquer le Désir, en leur faisant une offre irrésistible (lire : « pas que des prix, du rêve surtout… »)
  • ACTE IV : Déboucher sur le passage à l’Action en guidant et invitant directement vos lecteurs/contacts/prospects à prendre la balle au bond !

Chasser ou attirer ?

L’idée qui sous-tend cette démarche est celle de connaître et qualifier les personnes dont on veut se faire connaître, ce qu’on appelle mochement en jargon marketing une « cible ». Et prendre le temps de s’intéresser réellement à sa façon de faire, de chercher de l’information et des renseignements en amont d’un achat ou d’une signature de contrat… ce qu’on appelle le « parcours d’achat ».

Autrement dit le but est de l’accompagner en lui fournissant une matière intéressante pour alimenter sa réflexion, mais en premier lieu attractive pour qu’elle parvienne déjà à sa connaissance. Une démarche éminemment relationnelle et très humaine en somme.

En pratique

 

Pour reprendre chacun de ces points de manière plus concrète, vous pouvez imaginer pour le premier « A » d’utiliser une photo décalée, magnifique ou inattendue, une mise en page surprenante ou… un titre déconcertant. L’idée c’est qu’il y ait une aspérité qui vous distingue dans le flot continu des « actualités » et retienne l’attention de votre lecteur.

Le « I » quant à lui sera l’évocation des problématiques que rencontre votre cible. Plus vous la décrivez avec ses recherches ou questionnements, plus elle se reconnaîtra et plus vous aurez de chance de retenir sa curiosité durablement.

Au tour du « D » : pour transformer l’étincelle en brasier, rien de tel que de lui permettre de se projeter sur une vision de « rêve », une solution idéale, un moment d’évasion de son problème vers sa résolution. Je ne parle pas de raconter des histoires, mais plutôt de lui permettre d’imaginer les bénéfices de ce que vous pouvez lui apporter (que ce soit par un produit, un service, une information…)

Le dernier « A » enfin sera le moment de lui proposer de et (ré)agir à son tour. Par un achat, un abonnement à votre mailing list, un commentaire si vous cherchez de l’engagement, bref par une action qui signe l’échange entre vous deux.

Le lien est noué, à vous d’alimenter cette relation qui démarre et continuer à l’étoffer grâce à… AIDA !

Et vous, que pensez-vous de cette approche, et comment l’utilis(eri)ez-vous dans le cadre de vos publications ? C’était mon dernier « A », vous l’aurez compris 😉